LE PATRIMOINE MOBILIER
DU DÉPARTEMENT DE LA MEUSE

 


Plan du chapitre :

 

Retour haut de pageLE DÉPARTEMENT DE LA MEUSE

Le département de la Meuse (n° 55) est un département français situé à environ 250 km à l’est de Paris.

Il est l’un des quatre départements de la région Lorraine, les trois autres étant les Vosges, la Meurthe-et-Moselle et la Moselle.

Le Département de la Meuse a une superficie de 6 220 km2. Il compte 192 221 habitants (dernier recensement de 1999). Administrativement, son territoire se divise en 3 arrondissements (ceux de Bar-le-Duc, Verdun, Commercy), 30 cantons et 480 communes.

Possédant un environnement naturel varié : forêts (Argonne, Haut-Juré, Montiers), côteaux (Côtes de Meuse), Lac de la Madine, vallées verdoyantes (Ornain, Meuse), le Département de la Meuse, département vert, a une vocation agricole mais aussi touristique. Son patrimoine architectural attire de plus en plus de visiteurs : quartiers anciens, secteur sauvegardé de Bar-le-Duc, Château Stanislas de Commercy, vieilles églises de Mont-devant-Sassey, Dun-sur-Meuse, Avioth, Montmédy, églises fortifiées de Saint-Pierrevillers et de Dugny, remparts de Montmédy, Cathédrale et Ancien Palais épiscopal de Verdun, chapelle de Saint-Rouin en Argonne, célèbre cimetière de Marville, Ossuaire de Douaumont, anciennes abbayes de Lachalade, Jeand’heurs, Jovilliers, ponts anciens de Rupt-aux-Nonains et d’Haironville ou Bazincourt, châteaux de la Vallée de la Saulx ou du Nord de la Meuse (Louppy-sur-Loison), villages lorrains typiques de la région de Ligny-en-Barrois…

On vient en Meuse aussi pour voir le fameux Squelette de Ligier Richier à Bar-le-Duc ou le Sépulcre de Saint-Mihiel. Et au hasard de ces visites, on découvre, surpris, d’autres « trésors ».

Malgré les destructions nombreuses des deux guerres mondiales, les Meusiens ont relevé la tête et pris conscience de la qualité de leur environnement naturel et de la variété du patrimoine qui leur a été transmis. Ils sont fiers aujourd’hui de le montrer. Les champs de bataille ou les vestiges de la terrible guerre meurtrière de 1914-1918, les célèbres lieux de souvenir que sont Douaumont, Vaux, Fleury, Vauquois ou Romagne-sous-Montfaucon sont bien sûr des noms gravés dans la mémoire collective mais ils ne sont pas la seule marque du département de la Meuse. La Meuse veut montrer sa grande et belle diversité et elle saisit toutes les occasions pour offrir un visage accueillant, nouveau et inédit.

 

Retour haut de page UNE GRANDE DIVERSITÉ D’OBJETS

Le parc mobilier protégé au titre des Monuments historiques du département de la Meuse se compose actuellement de 2 484 objets, ce qui représente une honnête moyenne départementale en comparaison des autres départements français (il y a en France 130 000 objets classés ; cela fait environ 1 300 objets en moyenne par département).

Parmi ces 2 484 objets, 54 % sont classés. Les autres, soit 46 %, sont inscrits sur l’Inventaire supplémentaire des Monuments historiques.

401 communes en Meuse – soit près de 83 % du département – sont actuellement concernées par les objets protégés monuments historiques.

 

Retour haut de page DOMAINES D’UTILISATION

Plusieurs domaines d’utilisation des objets sont représentés : culte, art funéraire, domestique, domaine scolaire, communal, militaire, médical, agricole. C’est l’aspect cultuel qui, sans conteste, domine très largement. En effet les objets d’art dans les collections publiques hors musées se trouvent surtout dans les églises catholiques.

(voir les statistiques sous forme graphique)

 

Retour haut de pageDIFFÉRENTS TYPES DE PATRIMOINES

Patrimoine religieux

Le patrimoine religieux à lui seul représente 2 291 objets, soit plus de 9 objets sur 10. Le département de la Meuse, en cette matière, ne fait pas exception en comparaison des autres départements français. Il reste dans la norme nationale. Les églises sont généralement les édifices les plus anciens dans une commune. Toujours construites en matériaux solides, appartenant à la communauté, elles sont entretenues depuis souvent plusieurs siècles. Le mobilier, malgré les changements de mode, les guerres, les pillages, a été dans l’ensemble respecté.

Ce patrimoine religieux se compose de meubles : autels, retables, chaires à prêcher, grilles de chapelles, tables de communion, bancs, fonts baptismaux.

Puis viennent la statuaire (particulièrement la statuaire du XVIe s. du grand sculpteur Ligier Richier universellement reconnue : “Squelette” et Calvaire de Bar-le-Duc, Sépulcre de Saint-Mihiel, Retable d’Hattonchâtel…), la peinture (surtout régionale, du XVIIe au XIXe s.), enfin les objets de culte : vases sacrés, calices, ciboires, reliquaires, croix processionnelles ou croix d’autel, ostensoirs, encensoirs, burettes ou tissus liturgiques : chapes, chasubles, dais, voiles d’exposition, etc…

Certains objets parfois sont de véritables chefs-d’œuvre : vêtements liturgiques dits « de Saint-Paul » du XVIIe s. à Verdun, croix processionnelles du XIVe ou XVIe s. à Verdun et Saint-Mihiel, croix reliquaire du XIIIe s. à Souilly.


Patrimoine funéraire

Le département de la Meuse est riche en ce qui concerne la variété et la qualité du mobilier funéraire : dalles, gisants, inscriptions murales, pierres tombales, monuments. L’inscription la plus ancienne de Meuse et de Lorraine date de la 2e moitié du XIIIe s. et se trouve à Verdun à l’église Saint-Victor.

Certains cimetières conservent des monuments de tout premier plan. Il faut citer les vieux cimetières de Marville, d’Autreville, Maxey-sur-Vaize… Quelques tombes remontent au Moyen Âge. D’autres cimetières comme ceux de Bar-le-Duc, de Ligny-en-Barrois, Gondrecourt-le-Château, de Neuville-sur-Ornain ou Louppy-le-Château présentent des tombes sculptées tout à fait représentatives de l’Art funéraire de la seconde moitié du XIXe s.


Patrimoine musical

Le patrimoine musical est constitué essentiellement de cloches et d’orgues. Malgré les nombreuses destructions dues à la Révolution et aux deux guerres mondiales, il reste une cinquantaine de cloches antérieures au XIXe s. La cloche la plus ancienne sonne les heures à Ligny-en-Barrois. Elle a été faite en 1505. Quant aux orgues, indépendamment de quelques très beaux buffets (dont celui de l’abbatiale Saint-Michel de Saint-Mihiel), certains témoignent d’une facture régionale de grande qualité. Mentionnons ici seulement le nom d’Alexandre Jacquet, auteur de plusieurs instruments classés dans le sud de la Meuse.


Patrimoine technique et scientifique

Il ne faut pas oublier le patrimoine technique et scientifique, certes encore peu présent, mais qui a fait son entrée remarquée ces dernières années sur les listes de protection au titre des monuments historiques : les meilleurs exemples étant la collection scientifique du lycée de Bar-le-Duc, quelques mécanismes d’horlogerie monumentale du XVIIIe et du XIXe s, ou encore les scies à cadre des carrières de pierre d’Euville, près de Commercy.


Patrimoine militaire

Citons le patrimoine militaire : canons de Rupt-en-Woëvre ou de Verdun ou petite artillerie de tranchée visible à proximité de quelques monuments aux morts : « Minenwerfer » allemands, « Crapouillots » français utilisés sur les champs de bataille meusiens de la Première Guerre mondiale.


Patrimoine hospitalier

Il faut enfin mentionner la diversité et la richesse du patrimoine hospitalier. Plusieurs hôpitaux comme ceux de Verdun et Commercy conservent un mobilier de haute qualité : meubles d’époque Louis XV ou Louis XVI, tableaux, vases de pharmacie des XVIIIe et XIXe siècles, mobilier religieux.

 

Retour haut de page RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE

La répartition géographique de tous ces objets est sensiblement homogène. Toutefois certains cantons, – par suite des destructions des deux guerres mondiales – ont perdu une partie importante de leur patrimoine : les cantons de Varennes-en-Argonne, Montfaucon, Charny, Étain.

 

Retour haut de pageENCORE QUELQUES STATISTIQUES...

 

Retour haut de pagePROPRIÉTÉ DES OBJETS

2 008 objets appartiennent aux communes (communes devenues propriétaires des églises et des objets qu’elles contenaient au moment de la Séparation de l’Église et de l’État en 1905). Un peu plus de 120 objets appartiennent à l’État (ils se trouvent principalement à la cathédrale de Verdun).

Les propriétaires des 230 objets restant sont essentiellement des hôpitaux (117 objets), puis l’Association diocésaine (objets religieux acquis après 1905) qui détient environ 70 objets. Une trentaine d’objets enfin, appartiennent à des associations privées ou à des particuliers.

(voir les statistiques sous forme graphique)

 

Retour haut de pageÉPOQUES DE RÉALISATION

Le XVIIIe siècle reste le plus représenté avec plus de 40 % des objets répertoriés, dont près de la moitié protégés au titre des Monuments historiques.

On comprendra sans peine que les objets des époques antérieures sont plus rares et dès lors d’autant plus nombreux à être protégés qu’ils sont plus anciens.

On remarque aussi que les époques récentes sont peu représentées. Cela tient au fait que nombre d’objets d’art, au XIXe siècle en particulier sont issus de fabrication en série. L’originalité, l’intérêt historique et la rareté sont les critères pris en compte pour les protéger.

Quant au patrimoine mobilier du XXe siècle, il apparaît largement sous-représenté. Ce patrimoine existera-t-il encore quand nos contemporains prendront vraiment conscience de son intérêt ?

(voir les statistiques sous forme graphique)

 

Retour haut de pageOÙ PEUT-ON VOIR CES OBJETS ?

Dans les églises

Les églises en ville sont généralement ouvertes en semaine ou le dimanche. On peut visiter librement (sauf pendant les offices).

Les églises rurales sont souvent fermées. S’informer auprès des mairies. Les visites sont accompagnées.

Des visites sont parfois organisées lors des Journées européennes du Patrimoine.


Dans les cimetières

Visite libre.


Au Centre départemental d’Art sacré de Saint-Mihiel

Centre départemental d'art sacré (Saint-Mihiel)Le CDAS de Saint-Mihiel a été aménagé en 1997 dans une aile de l’ancienne abbaye Saint-Michel. Au rez-de-chaussée se trouve un bureau de l’Office de tourisme de la ville.
Le premier étage a été aménagé pour recevoir une partie des collections religieuses du Département de la Meuse et les dépôts (toujours provisoires) des communes (églises). On y trouvera surtout des objets de culte : orfèvrerie précieuse et (dans l’avenir) tissus.
Centre départemental d'art sacré (Saint-Mihiel)
Des expositions temporaires sont aussi organisées. La première, lors de l’ouverture du musée, fut consacrée aux vitraux meusiens patriotiques (Première Guerre mondiale). Une exposition est en préparation pour 2003 sur saint Michel archange, saint patron de l’abbaye bénédictine de Saint-Mihiel.

Horaires

Tarifs

Adresse

Palais abbatial - Musée d’Art sacré
Rue du Palais de Justice
BP – 69
55300 SAINT-MIHIEL – France
Tél./fax : (0033) 03 29 89 06 47


Autres lieux : mairies, hôpitaux, écoles

Des visites sont parfois organisées lors des Journées européennes du Patrimoine. Un programme est publié dans la presse quelques semaines auparavant. Voir aussi le site Internet de la DRAC de Lorraine.

 

Retour haut de page UNE VISITE S’IMPOSE...

Partez à la découverte de ce riche patrimoine meusien et ouvrez l’album !

Une sélection d’objets parmi les plus représentatifs y est présentée par commune, époque de réalisation, technique, iconographie ou encore par auteur.


Feuilleter l’album...

 

Retour haut de pageGLOSSAIRE

Nota : les définitions sont extraites du Thésaurus des Objets mobiliers et du  Mobilier, vases, objets et vêtements liturgiques (abbé D. Duret) (voir bibliographie)

 

OBJETS DU CULTE CATHOLIQUE

Calice

Vase sacré dans lequel le célébrant consacre le vin pendant la messe. Il a la forme d’une coupe sur pied avec une tige comportant en général un nœud médiant. Rituellement, la coupe, au moins, est en matériau précieux et, si elle n’est pas en or, l’intérieur doit en être doré ; elle est souvent doublée extérieurement d’une fausse-coupe, ajourée et indépendante.

Patène

Petit plat consacré, utilisé par le célébrant durant la messe pour poser l’hostie avant et après la consécration ou pour en recueillir les parcelles. La patène, généralement en métal précieux, toujours dorée à l’intérieur, est de forme circulaire. Elle est souvent décorée, au revers, d’une inscription (IHS) ou de symboles eucharistiques (agneau).

Pale

Linge sacré et bénit, de forme carrée, qui sert à recouvrir le calice et la patène utilisés pendant la messe. La pale est composée d’une ou de deux pièces de tissu, souvent renforcées à l’intérieur par un carton et généralement bordées d’un galon. Le dessous doit être en tissu blanc, de lin ou de chanvre ; le dessus, marqué d’une croix, est parfois richement décoré. La pale peut-être de la couleur du temps liturgique, sauf le noir.

Bourse

Enveloppe destinée à recevoir un corporal (linge blanc sur lequel est posé le calice durant la messe) plié. De forme carrée ou rectangulaire, la bourse est formée de deux cartons recouverts de tissu de la couleur du temps liturgique. Ces deux cartons sont reliés par un soufflet. La face principale, au moins, est en soie et souvent décorée de motifs religieux.

Ciboire

Vase sacré utilisé pour la conservation des hosties consacrées dans le tabernacle, et leur distribution lors de la communion. Le ciboire, habituellement en métal précieux, est constitué d’une coupe, dont l’intérieur est toujours doré, munie d’un couvercle emboîtant surmonté d’une petite croix ou d’un symbole religieux (sphère, pélican, etc.) et, généralement, d’un pied central avec une tige et un nœud).

Ciboire des malades

Vase sacré de petites dimensions, servant à porter le viatique (communion des malades).

Burettes et plateau

Paire de petits récipients verseurs, couverts ou non, qui contiennent l’un le vin (Vinum) et l’autre l’eau (Aqua) utilisés pour la messe ; elles sont ornées de symboles (roseaux, grappes de raisin) pour en distinguer le contenu. Elles sont posées sur un plateau à burettes.

Ostensoir

Réceptacle utilisé lors de l’exposition du Saint-Sacrement. Souvent en métal précieux, il est constitué par une boîte vitrée, destinée à recevoir, pendant cette cérémonie, un croissant eucharistique ou une lunule, contenant l’hostie et placée au centre d’une monture souvent élaborée, surmontée d’une croix et portée par un pied et une tige. Il existe divers types d’ostensoir dont les plus fréquents sont l’ostensoir-soleil (ostensoir dont la lunette est entourée d’une gloire), et l’ostensoir-monstrance (ostensoir où la lunule est placée dans un cylindre vertical transparent).

Encensoir

Brûle-parfum en métal (en argent, laiton argenté, laiton) pour l’encensement, suspendu à trois longues chaînes. L’encens est mis sur les braises contenues dans la partie inférieure, dans une doublure en métal peu fragile (zinc, fer). Depuis le Moyen Âge, l’encensoir a généralement un couvercle perforé attaché à une quatrième chaîne, ils est accompagné d’une navette à encens.

Seau à aspersion

Petit seau contenant l’eau bénite utilisée pour les aspersions rituelles. A fond plat ou sur un pied bas, il est muni d’une anse mobile sur le dessus et comporte généralement une doublure intérieure amovible. Il s’accompagne toujours d’un goupillon.

Croix de procession

Croix utilisée lors des processions ou des enterrements portant généralement le Christ sur une face, parfois la Vierge ou un saint au revers.

Croix d’autel

Crucifix que l’on place au centre d’un autel, des gradins ou d’un tabernacle et formant généralement un ensemble avec les chandeliers d’autel.

Canon d’autel (liturgique)

Petit(s) panneau(x), souvent encadré(s), portant, imprimés ou manuscrits, certains textes invariables de la messe et utilisé(s) comme aide-mémoire par l’officiant (ils ne sont plus en usage depuis le Concile Vatican II). Les canons sont au nombre de trois, celui du milieu, plus grand que les deux autres.

 

TISSUS LITURGIQUES CATHOLIQUES

Chasuble

Vêtement ouvert sur les côtés et s’enfilant par la tête, porté par-dessus tous les autres par tout clerc qui célèbre la messe. Suivant les époques, la chasuble couvre ou non les bras, est doublée ou non ; elle est généralement ornée de motifs formés par un galon ou un tissu différent. Ces motifs brodés en fil de soie polychrome ou fil métallique d’or ou d’argent, dessinent souvent au dos une croix, et sur le devant une bande verticale. La chasuble est souvent en soie, en drap d’or ou d’argent et sa couleur varie en fonction du temps liturgique. Dans la liturgie chrétienne, la chasuble signifie la charité, le joug suave et léger du Christ, la robe d’innocence.

Étole

Longue bande d’étoffe, en soie, en drap d’or ou d’argent, portée autour du cou par toute la hiérarchie pour célébrer la messe, administrer les sacrements, pour l’exposition du Saint-Sacrement et diverses autres cérémonies. L’étole, sauf dans le cas d’une étole large, porte une croix au milieu de sa longueur. L’étole est généralement faite du même tissu que la chasuble et de la même couleur.

Manipule

Bande d’étoffe, généralement doublée, pliée en deux moitiés reliées par un cordon, portée avant le Concile Vatican II sur le bras gauche, exclusivement lors des messes par le prêtre, le diacre et le sous-diacre. Il est fait de même tissu que la chasuble et l’étole et de même couleur.

Aube

Long vêtement blanc, en toile de lin ou de chanvre, en forme de tunique descendant jusqu’aux pieds, servant de vêtement de dessous à tous les clercs.

Chape

Long vêtement de cérémonie, ouvert sur le devant, généralement de forme semi-circulaire, porté par-dessus l’aube et servant pour les messes pontificales et d’autres cérémonies solennelles comme certaines vêpres, les processions et bénédictions du Saint-Sacrement. A l’origine, la chape pouvait comporter un capuchon, dont le chaperon, application d’étoffe en forme de tablier décoré et bordé de franges, qu’elle porte au revers, est un vestige. La chape est souvent bordée sur le devant d’un galon ou d’une bande de tissu, portant parfois un décor, appelée orfroi. Elle est maintenue fermée par une ou deux boucles en métal. La chape est souvent en soie et sa couleur varie en fonction du temps liturgique.

Dalmatique

Vêtement en forme de tunique généralement courte, qui s’enfile par la tête, porté par-dessus tous les autres par les diacres lors des messes et de certaines autres cérémonies solennelles, des processions et des bénédictions du Saint-Sacrement. Il s’harmonise par la couleur et le tissu à la chasuble du prêtre.

Purificatoire

Linge blanc, généralement rectangulaire, en lin, destiné à essuyer le calice ainsi que les lèvres et les doigts du prêtre célébrant.

Tunique

Vêtement du sous-diacre pratiquement semblable à la dalmatique diaconale.

Voile d’exposition du Saint Sacrement

Voile brodé placé devant l'ostensoir pendant l'homélie lors des offices au cours desquels le Saint-Sacrement est exposé.

Voile huméral

Longue bande de tissu que l’on place sur les épaules et qui sert à couvrir les mains, lorsque l’on tient un objet sacré (ostensoir, ciboire, custode) contenant le Saint-Sacrement, pendant sa bénédiction, pour le transport du viatique (communion aux malades) ou lors des processions.

Voile de calice

Grand voile carré aux couleurs liturgiques suffisamment ample pour recouvrir entièrement un calice surmonté d’un purificatoire, d’une patène et d’une pale et retomber sur un autel, au moins par devant. Le voile de calice est normalement en soie.

 

Retour haut de page COULEURS LITURGIQUES

Hormis pour les linges d’autel et l’aube des clercs qui sont toujours en lin blanc, les couleurs des autres tissus varient en fonction du temps liturgique :

Le blanc
Couleur réservée aux célébrations liturgiques des jours de fête (sauf fêtes des martyrs en rouge), ainsi que pendant les cinquante jours du temps pascal (du jour de Pâques à la Pentecôte). C’est la couleur de la pureté, de la simplicité, de la joie et de la gloire du Seigneur.

Le rouge
Couleur réservée aux célébrations liturgiques des jours douloureux de la Passion du Christ et des fêtes de martyrs. Elle est aussi présente dans les célébrations en l’honneur de l’Esprit Saint (Pentecôte). Cette couleur symbolise la Charité et le sacrifice.

Le violet
Couleur réservée aux célébrations liturgiques des temps de pénitence (3 semaines de l’Avent, 6 semaines du Carême). Elle est, depuis le concile Vatican II, également utilisée pour les liturgies des défunts.

Le vert
Couleur réservée aux célébrations liturgiques du temps ordinaire (environ 32 semaines pendant l’année). Il symbolise l’espérance.

Le noir
Couleur autrefois réservée aux célébrations liturgiques des temps de prière pour les défunts (2 novembre, funérailles). Souvent remplacée par le violet depuis le Concile Vatican II.

Le rose
Avant le concile Vatican II, couleur réservée aux 3e dimanche de l’Avent (Gaudete) et 4e dimanche de Carême (Laetare). Cette couleur exprime la joie au milieu des temps de pénitence. “L’origine de cet usage liturgique est qu’au dimanche Laetare, le pape bénissait la rose qu’il envoyait à l’un ou à l’autre des princes chrétiens. Cette couleur fut ensuite employée au dimanche Gaudete qui offre certaines analogies liturgiques avec celui de Laetare” (RP Eugène VANDEUR, Abbaye de Maredsous, La Sainte Messe - Notes sur sa Liturgie 1937).

L’or
Le drap d’or peut remplacer toutes les couleurs, sauf le violet et le noir. C’est une couleur solennelle souvent utilisée lors des grandes fêtes. Il symbolise la gloire de Dieu et sa splendeur. Ce n’est pas à proprement parler une couleur liturgique.

L’argent
Le drap d’argent peut remplacer le blanc.

Le bleu
Cette couleur peut être utilisée lors des célébrations liturgiques en l’honneur de la Très Sainte Vierge Marie. Elle est en fait très rarement utilisée au contraire du blanc et de l’or qui la remplace généralement.

 


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Date de mise à jour : 2 septembre 2004

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